Voila un petit texte que j'ai écrit il y a un peu plus d'un an.

Ce jour là, nous étions beaucoup au point de départ. Quand je dis beaucoup, c’est vraiment beaucoup. Des milliers.

Mais il ne faut pas se décourager. On est tous là, très impatients d’entendre le petit top qui nous fera tous partir vers de nouveaux horizons. Puis soudain, c’est le moment, le top est lancé et nous aussi. Et là, on se bouscule, on hésite pas à faire dériver les autres quand on le peu, parce qu’on se dit, je veux y arriver, je veux y arriver.

Mais il y a tellement de monde. On se sent un peu décourager, mais on se redresse et on se dis, non il ne faut pas baisser les bras, il faut se battre. Alors on continue. On se trouve au milieu d’une course noire de monde, mais on persiste.  Puis soudain, au moment ou on ne s’y attends pas, on se retrouve en tête, et la, on le voit.

On essai d’être encore deux fois plus rapide et on y arrive. Il est là, grand rond et tellement beau. On se dit encore, qu’il faut y arriver. Que c’est ce que l’on veut. On fonce. On essai de passer, on creuse, on creuse. Tous les autres sont la, tout autour, à faire la même chose. Bien sûr, il y a les retardataires, qui se disent que les autres sont trop rapide, qu’ils n’y arriveront pas, alors ils lâchent prise, ou bien continu patiemment en se disant qu’avec un peu de chance ils y arriveront quand même.

Et moi je suis là, je sens que j’y suis presque. Puis, tout à coup, j’y suis. Je suis arrivée à l’intérieur. Je vois tout les autres déçu, mais heureux pour moi. Ils rebroussent alors chemin et vont se reposer plus loin de cette course interminable.

Je suis tellement heureux. Tout se bouscule dans mes pensés. Je voulais y arriver mais je ne pensais pas pouvoir le faire. Et là on se sent bien. Il fait chaud, on veut se reposer. Et j’aurai tout le temps pour me reposer. Mais là, assez parler de moi. Il faut que je l’annonce à quelqu’un. Quelqu’un qui n’était pas dans la course.

Quelqu’un, qui a mon avis sera très heureux d’apprendre qu’elle sera bientôt maman.